Terre de bocages, de vaches laitières et de pommiers à cidre, la Normandie incarne une ruralité vivante, nourrie de savoir-faire séculaires. Mais cette région à l’identité agricole forte doit aujourd’hui composer avec des bouleversements multiples : changement climatique, vieillissement des exploitants, pression économique… Face à ces défis, une solution innovante émerge : l’agrivoltaïsme.
Une puissance agricole face aux tensions du siècle
Troisième région française pour la production laitière, première pour l’élevage équin, et riche de vergers cidricoles reconnus, la Normandie est un pilier agricole national. Mais les sécheresses fragilisent les prairies, les rendements deviennent incertains, et près de 40 % des agriculteurs approchent l’âge de la retraite sans successeur.
La diversification devient indispensable. Et l’agrivoltaïsme s’affirme comme une piste crédible et prometteuse.
L’énergie du soleil au service des terres
La Normandie dispose d’un gisement solaire suffisant pour développer des projets adaptés, en particulier sur les exploitations d’élevage ou dans les vergers. Des expérimentations voient déjà le jour dans la Manche, l’Orne ou le Calvados.
Une dynamique collective et territorialisée
En Normandie, le développement de l’agrivoltaïsme s’appuie sur un ancrage territorial affirmé. La co-construction entre agriculteurs, collectivités locales et acteurs de l’énergie constitue un levier central pour assurer la viabilité des projets et leur reconnaissance par les acteurs du territoire.
Pour structurer cette dynamique, la FFPA mobilise Ingrid Guibey, sa déléguée régionale. Spécialiste du développement territorial et fine connaisseuse des équilibres institutionnels normands, elle joue un rôle d’interface stratégique entre porteurs de projets, élus et administrations. Son action contribue à inscrire l’agrivoltaïsme dans les priorités locale de résilience agricole et d’aménagement du territoire.
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