Région de grande tradition agricole, le Centre-Val de Loire se distingue par ses vastes exploitations céréalières, ses vergers, ses élevages et ses cultures spécialisées. Traversée par la Loire, bordée de forêts et de plaines fertiles, elle incarne une ruralité vivante mais aujourd’hui confrontée à de nombreux défis. Dans ce contexte, l’agrivoltaïsme s’impose peu à peu comme une réponse innovante, à la croisée des transitions agricoles, énergétiques et climatiques.
Un territoire agricole en transition
Le Centre-Val de Loire, riche de vastes espaces agricoles et de productions emblématiques — blé, orge, maïs, betteraves ou vins de Loire — occupe une place centrale dans le paysage agricole français.
Pourtant, cette identité forte est mise à l’épreuve par des défis contemporains : raréfaction de l’eau, stagnation des revenus, artificialisation des sols ou encore aléas climatiques croissants.
Face à ces enjeux, la région explore l’agrivoltaïsme comme levier de transition. Des solutions sont expérimentées, adaptées aux réalités locales — des plaines arides de la Beauce aux coteaux viticoles du Loir-et-Cher — affirmant le Centre-Val de Loire comme un territoire d’innovation agricole.
Un développement concerté, ancré dans les territoires
Le déploiement de l’agrivoltaïsme repose sur un dialogue étroit entre agriculteurs, collectivités, chambres d’agriculture et acteurs de l’énergie.
Dans ce cadre, les délégués régionaux de la FFPA jouent un rôle clé : à l’écoute des enjeux du terrain, ils accompagnent les porteurs de projets avec pragmatisme et dans le respect des équilibres territoriaux.
Leur ancrage local permet de faire remonter les attentes, les freins administratifs, ainsi que les besoins d’accompagnement et d’adaptation aux réalités agricoles.
Des acteurs engagés au service de la transition
Sylvie Daguet, agricultrice en Eure-et-Loir et élue locale, porte un projet agrivoltaïque pensé pour l’avenir, qu’elle construit en s’appuyant sur sa parfaite maîtrise des institutions locales.
Sylvain Guineberteau, coordinateur régional GLHD, valorise la concertation locale et mobilise sa connaissance fine des dynamiques territoriales pour un agrivoltaïsme durable.
Adrien Callu, éleveur ovin-caprin en Indre-et-Loire, défend une vision pragmatique de l’agrivoltaïsme.
Mohamed Benmoussa, responsable ENR chez Terapolis, pilote des projets en lien étroit avec les collectivités, favorisant un développement ancré dans les spécificités locales.

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