Région à la fois agricole, forestière et industrielle, le Grand Est se distingue par la diversité de ses paysages et de ses productions : grandes cultures de la Champagne crayeuse, élevage dans les Vosges, vignes en Alsace, vergers en Lorraine. Riche de ces atouts, la région n’échappe pas aux pressions climatiques, énergétiques et économiques qui bouleversent l’agriculture. Dans ce contexte, l’agrivoltaïsme s’impose comme un levier stratégique pour une ruralité tournée vers l’avenir.
Un terroir d’excellence face à de profonds bouleversements
Le Grand Est incarne un carrefour de traditions agricoles. Ses productions emblématiques — céréales, lait, viande, vins et fruits — façonnent l’économie et l’identité des territoires. Mais les agriculteurs doivent aujourd’hui faire face à de nombreux défis : raréfaction de la main-d’œuvre, baisse des marges, pression foncière, érosion de la biodiversité, et surtout, des aléas climatiques de plus en plus fréquents (sécheresses, gels tardifs, orages).
Ces contraintes exigent une adaptation rapide des pratiques agricoles, une diversification des revenus, et une transition vers une agriculture plus résiliente.
Dans cette perspective, l’agrivoltaïsme, en combinant production agricole et production d’énergie, ouvre des pistes prometteuses.
Une dynamique collective et territorialisée
Dans le Grand Est, la réussite des projets agrivoltaïques repose sur une concertation étroite. La co-construction avec les agriculteurs, les chambres d’agriculture et les élus locaux est essentielle pour garantir l’acceptabilité sociale et la viabilité agronomique des projets.
Les délégués régionaux de la FFPA, présents sur le terrain, jouent un rôle central dans l’animation de ce dialogue. Relais d’information, médiateurs techniques et garants de l’équilibre entre production énergétique et respect des sols, ils veillent à l’ancrage territorial de chaque projet.
Parmi eux :
Jean-Philippe Froissard, agriculteur, allie tradition et innovation au service d’une agriculture durable. Engagé localement, il participe activement aux projets mêlant ruralité et transition énergétique.
Christophe Ancel (LANGA), pilote le développement de projets solaires en lien étroit avec les territoires. À l’interface entre acteurs locaux et enjeux énergétiques, il favorise une intégration concertée et respectueuse des spécificités rurales.
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